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Ce journal contient 5 entrées.
Science article : a guide
SMBC n'est pas toujours sérieux, mais c'est une méthode plutôt efficace pour classer rapidement les articles scientifiques : http://www.smbc-comics.com/index.php?id=3880
Tous les chercheurs skient sur les pistes de tennis | binaire
"Rendre la parole scientifique aux chercheurs.
Ils sont un peu moins médiatiques à écouter, mais ils partagent des grains de science qui augmentera le niveau de culture scientifique de toutes et tous dans notre société."
Voilà qui n'est que trop vrai.
Ils sont un peu moins médiatiques à écouter, mais ils partagent des grains de science qui augmentera le niveau de culture scientifique de toutes et tous dans notre société."
Voilà qui n'est que trop vrai.
Paperity - Multidisciplinary aggregator of Open Access journals & papers
Un moteur de recherche pour les articles scientifiques en "open access".
Negative data | The Upturned Microscope
S'il y a bien quelque chose que j'ai pu observer auprès des chercheurs, c'est cette crainte de l'échec d'une expérience ou du blocage dans une voie sans issue.
Certes, c'est une crainte légitime, en cela qu'il est très difficile de publier un papier sur quelque chose qui ne fonctionne pas. Et dans le monde de la science, qui ne publie pas n'existe pas.
Toutefois, c'est extrêmement dommageable, sachant que le travail d'introspection sur ces échecs permettrait d'éviter à d'autres de les répéter et donc d'explorer d'autres voies après avoir tiré des leçons du passé. Réfléchir sur les causes de l'échec d'une idée ou de l'absence de résultats sur un axe de recherche donné est un processus sain, qui fait partie intégrante de la démarche scientifique.
Globalement :
1. Un échec EST un résultat, et devrait être publié-traité comme tel.
2. L'absence de résultats EST un résultat, et devrait être publié-traité comme tel.
Le jour où les chercheurs, et à plus forte raison les éditeurs, intégreront ces règles, les scientifiques cesseront de perdre du temps à explorer plusieurs fois les mêmes voies sans issues.
Je rêve du jour où des journaux et des conférences seront dédiés aux résultats négatifs.
Certes, c'est une crainte légitime, en cela qu'il est très difficile de publier un papier sur quelque chose qui ne fonctionne pas. Et dans le monde de la science, qui ne publie pas n'existe pas.
Toutefois, c'est extrêmement dommageable, sachant que le travail d'introspection sur ces échecs permettrait d'éviter à d'autres de les répéter et donc d'explorer d'autres voies après avoir tiré des leçons du passé. Réfléchir sur les causes de l'échec d'une idée ou de l'absence de résultats sur un axe de recherche donné est un processus sain, qui fait partie intégrante de la démarche scientifique.
Globalement :
1. Un échec EST un résultat, et devrait être publié-traité comme tel.
2. L'absence de résultats EST un résultat, et devrait être publié-traité comme tel.
Le jour où les chercheurs, et à plus forte raison les éditeurs, intégreront ces règles, les scientifiques cesseront de perdre du temps à explorer plusieurs fois les mêmes voies sans issues.
Je rêve du jour où des journaux et des conférences seront dédiés aux résultats négatifs.
De la place des mathématiques dans la programmation
J'entends souvent les développeurs débutants dire que les mathématiques ne sont pas utiles pour programmer.
En un sens ce n'est pas totalement faux, les mathématiques ne sont pas strictement nécessaires pour écrire des programmes. Toutefois, c'est uniquement car les programmes que nous écrivons font appel à des librairies qui résolvent la plupart des problèmes véritablement complexes que nous pourrions rencontrer. Ces librairies sont des boîtes noires qui nous masquent les détails mathématiques et algorithmiques sous-jacent, mais hélas ce n'est pas parce que nous ne manipulons pas ces détails qu'ils n'existent pas ;)
En fait, on retrouve des fondements mathématiques dans quasiment tous les domaines de l'informatique.
Retrouver des données "intéressantes" dans de grands ensembles (data mining, moteur de recherche) ? Des statistiques, des filtres, etc.
Les bases de données ? Théorie des ensembles, fonctions de hachage, etc.
L'encodage audio/vidéo ? Analyse numérique, mathématiques du signal, DFT, échantillonnage, statistiques, ...
La 3D ? Alors là c'est le pire je pense ; géométrie dans l'espace, physique, calcul vectoriel, calcul matriciel, calcul intégral, espaces, analyse numérique, algèbre, ...
Le chiffrement ? La compression ? La détection des erreurs ? Arithmétique modulaire, théorie des ensembles, théorie de l'information, ...
OCR ? Reconnaissance vocale ? Statistiques, réseaux bayésiens, réseaux de neurones, ...
Les réseaux ? Théorie de l'information, théorie des graphes, statistiques, ...
Ce n'est pas parce que nous ne manipulons pas toutes ces choses au quotidien qu'elles n'existent pas. Les ignorer revient à s'en remettre à des boîtes noires prétendument magiques, et à mal les utiliser.
En un sens ce n'est pas totalement faux, les mathématiques ne sont pas strictement nécessaires pour écrire des programmes. Toutefois, c'est uniquement car les programmes que nous écrivons font appel à des librairies qui résolvent la plupart des problèmes véritablement complexes que nous pourrions rencontrer. Ces librairies sont des boîtes noires qui nous masquent les détails mathématiques et algorithmiques sous-jacent, mais hélas ce n'est pas parce que nous ne manipulons pas ces détails qu'ils n'existent pas ;)
En fait, on retrouve des fondements mathématiques dans quasiment tous les domaines de l'informatique.
Retrouver des données "intéressantes" dans de grands ensembles (data mining, moteur de recherche) ? Des statistiques, des filtres, etc.
Les bases de données ? Théorie des ensembles, fonctions de hachage, etc.
L'encodage audio/vidéo ? Analyse numérique, mathématiques du signal, DFT, échantillonnage, statistiques, ...
La 3D ? Alors là c'est le pire je pense ; géométrie dans l'espace, physique, calcul vectoriel, calcul matriciel, calcul intégral, espaces, analyse numérique, algèbre, ...
Le chiffrement ? La compression ? La détection des erreurs ? Arithmétique modulaire, théorie des ensembles, théorie de l'information, ...
OCR ? Reconnaissance vocale ? Statistiques, réseaux bayésiens, réseaux de neurones, ...
Les réseaux ? Théorie de l'information, théorie des graphes, statistiques, ...
Ce n'est pas parce que nous ne manipulons pas toutes ces choses au quotidien qu'elles n'existent pas. Les ignorer revient à s'en remettre à des boîtes noires prétendument magiques, et à mal les utiliser.
Ce journal est basé sur Ginger, un gestionnaire de lien minimaliste développé dans le cadre d'un stage de perfectionnement. Pour plus d'informations, consulter le wiki consacré à mes projets personnels.