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How google finds the smartest people to hire
Ce genre de chose détermine autant de chose qu'un microbenchmark dans un langage, c'est à dire rien. La tâche à réaliser est triviale, sans complexité globale, sans rien à analyser ni à comparer, sans optimum à trouver.
Pour trouver des gens talentueux, je préfère les mettre face à des problèmes qui sont :
- trop gros pour être résolu en cinq minutes sur un coin de nappe.
- n'ont pas de solutions connues, et nécessitent donc de raisonner sur des heuristiques ou sur une approche probabiliste.
- des problèmes impossibles, à moins de "relaxer" une contrainte.
- ont une infinité de solutions possibles, dont l'efficacité dépend uniquement des objectifs que l'on se fixe.
- globaux, relatifs à l'architecture plutôt qu'à l'implémentation.
Bien sur, je n'analyse pas le fait que la personne ait fourni une bonne ou une mauvaise réponse (de toute façon, il n'y en a pas dans ces problèmes là), mais plutôt :
- la façon dont elle modélise/formalise le problème, de façon à le comprendre et le résoudre.
- sa capacité à raisonner avec les informations dont elle dispose.
- sa capacité à identifier quelles informations peuvent lui manquer.
- la façon dont elle va chercher ou déduire cette information, la pertinence des questions qu'elle va poser, etc.
Toutes ces choses sont de véritables indicateurs de l'intelligence globale d'un individu et non pas sa capacité à résoudre des problèmes de calcul bestial (voire sa capacité à régurgiter une solution qu'il a lu sur le net dans un top 10 des problèmes stupides posés par les recruteurs). Encore une fois, non, Google n'embauche pas plus de gens intelligents que les autres entreprises, car son processus de recrutement est aussi stupide que celui des autres, le côté cool en plus. Il y a bien des gens intelligents chez Google, mais concrètement il y en aurait aussi dans une entreprise qui sélectionnerait aléatoirement ses candidats.
On ne mesure pas une intelligence avec un algorithme, mais en la confrontant à une autre intelligence.
Pour trouver des gens talentueux, je préfère les mettre face à des problèmes qui sont :
- trop gros pour être résolu en cinq minutes sur un coin de nappe.
- n'ont pas de solutions connues, et nécessitent donc de raisonner sur des heuristiques ou sur une approche probabiliste.
- des problèmes impossibles, à moins de "relaxer" une contrainte.
- ont une infinité de solutions possibles, dont l'efficacité dépend uniquement des objectifs que l'on se fixe.
- globaux, relatifs à l'architecture plutôt qu'à l'implémentation.
Bien sur, je n'analyse pas le fait que la personne ait fourni une bonne ou une mauvaise réponse (de toute façon, il n'y en a pas dans ces problèmes là), mais plutôt :
- la façon dont elle modélise/formalise le problème, de façon à le comprendre et le résoudre.
- sa capacité à raisonner avec les informations dont elle dispose.
- sa capacité à identifier quelles informations peuvent lui manquer.
- la façon dont elle va chercher ou déduire cette information, la pertinence des questions qu'elle va poser, etc.
Toutes ces choses sont de véritables indicateurs de l'intelligence globale d'un individu et non pas sa capacité à résoudre des problèmes de calcul bestial (voire sa capacité à régurgiter une solution qu'il a lu sur le net dans un top 10 des problèmes stupides posés par les recruteurs). Encore une fois, non, Google n'embauche pas plus de gens intelligents que les autres entreprises, car son processus de recrutement est aussi stupide que celui des autres, le côté cool en plus. Il y a bien des gens intelligents chez Google, mais concrètement il y en aurait aussi dans une entreprise qui sélectionnerait aléatoirement ses candidats.
On ne mesure pas une intelligence avec un algorithme, mais en la confrontant à une autre intelligence.
Ce journal est basé sur Ginger, un gestionnaire de lien minimaliste développé dans le cadre d'un stage de perfectionnement. Pour plus d'informations, consulter le wiki consacré à mes projets personnels.